INVITATION – Assistez au « Procès Bolloré, les médias de la haine devant le tribunal »

Le FPL organise mardi 30 septembre, à l’Espace Reuilly (75012), une grande réunion publique ! « Les médias de la haine devant le tribunal » auront fort à faire. Arié Alimi, Valentine Oberti, Margot Mahoudeau, Anas Daïf, Samuel Gontier, Emmanuel Tordjman et bien d’autres… Découvrez la liste complète des intervenants. La soirée sera diffusée en direct. Entrée gratuite, inscrivez-vous !

C’est le 30 septembre, lors de notre réunion publique, que vous découvrirez les chefs d’accusation retenus contre Vincent Bolloré et, à travers lui, contre cette galaxie de médias de la haine dont l’objectif est de fracturer le pays et d’installer une guerre de tous contre tous.

Mais nous pouvons déjà vous dire qui participera à cette « audience judiciaire » hors normes. Nous l’avons dit, l’objectif est moins de raconter une fois de plus la machine Bolloré (lire ici un rapport très complet de l’Observatoire des multinationales) que de témoigner sur ce que cela produit dans la société et chez chacun·e de nous.

Pour cela, nous avons fait appel à quelques journalistes mais, surtout à des personnalités de la société civile et à des professionnels de la justice. Découvrez la liste complète :

Présidente du tribunal : Valentine Oberti (Mediapart)

Juge assesseure : Daphné Deschamps (Street Press)

Juge assesseure : Ellen Salvi (Mediapart)

Procureur : Arié Alimi (avocat, vice-président de la Ligue des droits de l’Homme, cofondateur du collectif Stop Bolloré)

Avocat de Vincent Bolloré : Emmanuel Tordjman (avocat de plusieurs médias indépendants)

Accusé Vincent Bolloré : François Bonnet (Fonds pour une presse libre)

Avocate des parties civiles : Laure Abramowitch (avocate d’associations de protection de l’environnement)

Personnes appelées à témoigner

 Nassira El Moaddem (Arrêt sur images)

Margot Mahoudeau (autrice de « La Panique Woke », docteure en science politique)

Samuel Gontier (chroniqueur télé « En léger différé », anciennement « Ma vie au poste » à Télérama)

Anas Daïf (auteur de « Et un jour, je suis devenu arabe »)

Alexis Lévrier (historien des médias, universitaire)

Et d’autres personnalités viendront témoigner.

Par exemple, Emmanuel Tordjman, avocat de plusieurs médias indépendants, a pris sur lui pour assurer une défense déterminée de Vincent Bolloré. Le milliardaire sera également représenté pour que sa parole (il a beaucoup parlé devant deux commissions d’enquête parlementaire) puisse être entendue.

Nous remercions toutes celles et ceux qui ont accepté de participer à cette aventure judiciaire symbolique mais importante. Alors que les médias de la haine travaillent en une meute coordonnée, nous devons nous rassembler pour empêcher que le débat public soit englouti sous une propagande nauséabonde qui ouvre la voie à l’extrême droite.

La soirée est diffusée en direct sur notre chaîne YouTube et sera disponible en replay plus tard. Cliquez sur ce lien ou retrouvez la vidéo ci-dessous : 

Dès 17 h, avant le procès : « Comment enquêter sur l'extrême-droite »

Temps d’enquête, terrain, témoins difficiles à trouver, questions de sécurité… Nos journalistes lauréa·tes viendront vous raconter à partir de 17 h les coulisses de leurs enquêtes sur l’extrême-droite, sa galaxie et ses relais. Des journalistes de médias indépendants comme Le PoulpeL’Arrière-cour ou Orient XXI mais aussi des membres du collectif Hors-Cadre partageront leur travail d’investigation en exclusivité. Ces récits seront entrecoupés d’un débat : « Comment enquêter sur l’extrême-droite ? ». Seront présent·es :
  • Julie Lallouët Geffroy, coordinatrice de l’enquête parue dans Basta! sur le hooliganisme d’extrême droite dans les stades bretons
  • Floriane Louison, journaliste indépendante, membre du collectif Presse Papiers
  •  Julien Collinet, rédacteur en chef de La Topette
  • Anne-Sophie Simpere, journaliste à l’Observatoire des multinationales
  •  Marie Allenou, journaliste à Rue89Lyon
 
Ce débat sera animé par Jean-Marie Leforestier, chef de projet FPL et journaliste.
 

Retrouvez aussi un village des médias indépendants : Au Poste, Politis, Le Chiffon, Disclose, Facto, Off Investigation, Le Média, Médiapart, L’Iceberg. Retrouvez aussi la CFDT – Journalistes) 

Pourquoi organiser le procès de Bolloré ?

Depuis le début septembre, les médias du milliardaire Bolloré (CNews, JDD, JDNews, Europe1, entre autres) et le groupe de publications ultras qui les accompagnent (Frontières, Omerta, L’Incorrect…) sont en pleine offensive. La crise politique et sociale les survolte, tout à leur obsession de franchir un nouveau seuil pour mieux prendre les commandes du débat public. Les médias de la haine s’organisent, se font la courte-échelle et parviennent à dicter leur agenda. Il nous faut collectivement réagir avant d’être englouti.e.s.

C’est pour cette raison que le FPL a décidé de mettre en scène « le procès de Bolloré » et de convoquer « les médias de la haine devant le tribunal ». Au-delà du cas Bolloré, c’est bien l’ensemble des médias de la haine qui seront convoqués au tribunal ce soir-là. Juges, procureur, avocats sont déjà désignés et étudient l’acte de renvoi devant le tribunal ainsi que les chefs d’accusation. Les parties dressent leur liste de témoins. Et cela devrait surprendre !
Qu’est-ce que produisent ces médias pour chacune et chacun de nous ? Comment déteignent-ils sur les autres médias mainstream et parfois même sur l’audiovisuel public ? Comment contrer cette ambiance de guerre civile ?

Dans ce moment inédit de crise sociale et politique, l’offensive de ces médias représente un danger majeur. Diffamations massives, production industrielle de post-vérités et fake news, campagne déchaînées contre leurs adversaires, violences verbales, incitations aux discriminations, à la xénophobie, à la haine raciale, etc. ? Ce sont ces questions dont le tribunal se saisira pour mesurer les risques de fractures du corps social, de troubles à l’ordre public.

Réservez votre soirée du 30 septembre !

François Bonnet, président du FPL

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